Réforme des rythmes scolaires : un groupe de travail planche sur la question

Publié le 5 juin 2013

20120416_Campugnan_0001Un groupe de travail formé d’élus et de techniciens de la CCB a été constitué début 2013 afin de réfléchir à la mise en place de la réforme des rythmes scolaires, prévue à la rentrée 2014. En effet, en septembre 2014, la semaine scolaire des 16 écoles primaires publiques du canton passera de 4 jours à 4 jours et demi, conformément à la réforme voulue par le Gouvernement.

Les quelques 1330 écoliers concernés – 1244 si l’on ne compte pas ceux des communes en Regroupement pédagogique avec le Communauté de communes de l’Estuaire –  auront donc classe une demi-journée supplémentaire. Les temps d’apprentissage journaliers seront réduits avec un maximum de 5 h 30, une pause méridienne d’1 h 30 minimum et 3 h 30 maximum sur la demi-journée restante. La réforme prévoit la mise en place par les collectivités d’activités péri-éducatives les après-midi (activités sportives, artistiques, culturelles, de loisirs et d’ateliers divers)

Dans ce cadre, un questionnaire a été envoyé aux familles des quelques 1244 écoliers scolarisés en primaire sur le territoire de l’intercommunalité. Preuve que le sujet concerne (voire inquiète) les parents d’élèves, le taux de réponse au questionnaire est particulièrement significatif : il atteint près de 90%. Le parents, plutôt globalement sceptiques sur les bienfaits supposés de la réforme, se prononcent très majoritairement en faveur du mercredi matin au détriment du samedi matin pour la demi-journée supplémentaire. Les parents s’inquiètent tant sur la fatigue  de leurs enfants que sur leur organisation personnelle ou que sur les impacts financiers de la réforme.

DSCF5934Pour la CCB, le groupe de travail, qui se réunit 2 h tous les 15 jours, a fait ses premières estimations : pour offrir aux enfants, dans la mesure des ressources du territoire, un programme homogène, harmonieux, où tous sont mis sur un pied d’égalité, le besoin est estimé à environ 8 400 heures d’animation par an, écoles primaires et maternelles comprises ; soit un besoin important en animateurs, qui restent à identifier… La CCB lance donc un appel pour que « toutes les personnes en capacité d’intervenir auprès d’enfants de 4 à 12 ans avec les compétences nécessaires pour mettre en oeuvre des activités (sportives, culturelles, etc.) » se fassent connaître. Le coût supplémentaire engendré par la réforme est estimé entre 250 et 300 euros par enfant, soit une charge annuelle de l’ordre de 300 000 euros pour l’intercommunalité.